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Coin de Mire
Coin de Mire.
En 1801, Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent relève depuis son bateau « des graminées et quelques lataniers » qui « croissent à regret sur les pentes du coin de Mire, alternativement brûlées par un soleil ardent, ou battues par les vents les plus impétueux ».
Des oiseaux et des reptiles endémiques y vivent. L'éradication dans les années 1990 du lapin, du surmulot et du lièvre à cou noir introduits a permis d'améliorer la situation.
Le Coin de Mire possède un écosystème dominé par quarante-huit espèces exotiques et vingt-quatre espèces endémiques dont certaines rares comme Lomatophyllum tormentorii, sorte d'aloès indigène des îles du nord de Maurice, ou Cynanchum scopulosum, liane sans feuille appelée
liane calée
poussant sur la falaise.Le latanier bleu, Dicliptera falcata, Tylophora coriacea, le veloutier vert, Opuntia vulgaris, Flacourtia indica entre autres croissent dans ce milieu naturel aujourd'hui préservé.
La propagation de la graminée Heteropogon contortus, inflammable, est surveillée.
Les colons hollandais installés sur l'île Maurice au début de son histoire ont tenté d'établir une plantation de cannes à sucre sur le Coin de Mire, et il en reste des traces aujourd'hui.
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